Bukowski a écrit quelque part que rien au monde n’était aussi difficile qu’écrire. Certains auteurs, d’après des témoignages dignes de confiance, sont pris de crampes d’estomac lorsqu’ils sont devant leur page blanche, d’autres vomissent. Flaubert en pleurait de rage, Mallarmé en perdait le sommeil. Je veux bien le croire. Il y a tant de paramètres à respecter lorsque l’on veut écrire correctement, l’articulation entre le message que l’on veut exprimer et le vocabulaire dont on dispose est si problématique, les impératifs d’élégance stylistique qui s’ajoutent à cela sont si contraignants, qu’écrire est un véritable déchirement. On est toujours obligé de sacrifier une grande partie de ce que l’on a en tête pour arriver à produire un texte lisible. Un vrai travail de galérien !
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