Fini L’insoutenable légèreté de l’être de Kundera. Impression mitigée. Bien écrit, plaisant à lire, intelligent. Une description assez marquante de l’horreur qui s’est abattue sur la Tchécoslovaquie après le Printemps de Prague, et des réflexions justes et émouvantes sur l’amour, les animaux, les destinées humaines. Une belle tonalité, lucide et mélancolique. Mais certains passages un peu maniérés. Et cette façon de mêler constamment la forme romanesque et les dissertations d’ordre philosophique ne me convainc pas. Un grand roman n’a pas besoin de ça, ça relève un peu du procédé.
Devant chaque ouvrage, je me pose la question suivante : aurait-on pu dire la même chose en moins de pages ? Dans ce cas, je crois que la réponse est oui.
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