La vie est le mode de réalisation de la grandeur. La liberté de l’homme est infinie, elle triomphe de la matière et donne le jour à des réalisations d’une splendeur inouïe. Toutefois, puisqu’une période infecte s’achève (s’achève-t-elle pour toujours ?), parlons une dernière fois de ces choses viles. Puis, qu’il nous soit permis de n’en reparler jamais.
Une période infecte s’achève. L’air devient plus respirable, de nouvelles possibilités s’offrent aux cœurs purs. Malheureusement, toute la vérité n’a pas encore éclaté sur les forfaits perpétrés au cours de ces dix années. L’homme dont on ne doit pas prononcer le nom sort sans encombre ni infamie de ses fonctions. Il sera bientôt regretté. Sans doute n’a-t-il pas eu l’occasion d’épuiser toutes les réserves de bassesse qui gisent au fond de lui, et ces réserves, un jour ou l’autre, se manifesteront inéluctablement, au détriment d’autres personnes.
Par ailleurs, durant cinq ans, de nombreux germes de soumission et de lâcheté ont été semés dans le cœur des citoyens, notamment des plus jeunes. Tôt ou tard, ces germes produiront leurs fruits. Soufflons donc, respirons, mais ne nous leurrons pas : la paix actuelle n’est que la matrice de combats futurs.
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