Ô mois de mai ! Mois des merveilles et des catastrophes ! Sois sévère et rigoureux, nous l’acceptons, car grande a été notre faute. Mais après le temps de la correction vient celui du pardon, et nous voulons croire que c’est sur les décombres que poussent les plus belles fleurs !
19 avril 2013
Mai 2013
Ô mois de mai ! Mois des merveilles et des catastrophes ! Sois sévère et rigoureux, nous l’acceptons, car grande a été notre faute. Mais après le temps de la correction vient celui du pardon, et nous voulons croire que c’est sur les décombres que poussent les plus belles fleurs !
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la seule connerie que je perçois concernant les électeurs c'est l'abstention et le désintérêt!
RépondreSupprimerLes choix calamiteux aussi...
RépondreSupprimerLe seul choix louable concernant les candidats est celui qu'adopte, après s'être rasé entièrement le crâne à l'exception d'une magnifique crête subversive et insoumise, le chauffeur de taxi Travis Bickle .
Supprimerc'est vrai on pourrait éviter de se laisser baigner dans le Bleu Marine!
RépondreSupprimerÇa me rappelle une chanson d'Adjani ça !
SupprimerA priori le "Bleu Marine" nous a pas encore totalement submergé. Mais même s'il nous baignait des pieds à la tête, pas sûr que ce soit si mauvais que ça, en tout cas pas pire que ce qu'on a eu, qu'on a, ou aura... Je crois pas au grand méchant loup.
Mais bon, je suis d'accord avec toi, Fred, ce serait vraiment triste de devoir se contenter de Marine, un ersatz, alors qu'on aurait pu avoir la source !
Elle a une sacrée trogne votre source !
SupprimerUne trogne qui respire la santé, la virilité, la franchise ! Une trogne qui inspire confiance !
SupprimerMa foi, chacun ses opinions, Fred. Il est vrai que toutes ne se valent pas. Les miennes sont parfaitement assumées et affichées depuis longtemps…
RépondreSupprimerC'est bien écrit, j'apprécie l'envolée lyrique du dernier paragraphe !!! Le mois de mai, s'il est, comme vous le dites très bien, le mois de la renaissance et des bouleversements, est aussi le mois de la reproduction et je vous encourage de ce fait, cher Laconique, à laisser de côté la politique (vous savez combien je la méprise) et à respecter le cycle des saisons, non pas pour procréer, mais pour répandre abondamment et copieusement votre auguste semence dans les nombreux réceptacles féminins (de vos innombrables lectrices par exemple, façon Yann Moix ou Michel Houellebecq) dont l'efflorescence printanière est toute prête à recueillir cette offrande majestueuse.
RépondreSupprimerFin d'un monde, fin d'un monde... Oui, ok, je veux bien, moi-même en ai parlé, vous le savez bien, cher Laconique, dans mon brillant poème intitulé "Les derniers seront les premiers", mais comme je ne le répèterai jamais assez la politique n'a pas grand chose à voir avec ce merdier. Plus j'y pense plus je me dis que c'est inéluctable, les mondes s'épanouissent puis s'écroulent en un cycle comme celui des saisons dont nous parlions plus haut. La loi de la nature, cher Laconique ! Ce n'est pas à un adepte des spiritualités orientales, à fortiori plus calé que moi dans le domaine, que je vais apprendre cela...
En plus, sauf votre respect, puissant Laconique, vous radotez un peu, ce n'est pas la première fois que je lis ce genre de divagations politiques : à peu de chose près, et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, vous avez prophétisé de la sorte ici : "Derniers jours du monde ancien". Mais bon, on a tous nos obsessions, vous comme moi. Puis c'est sans doute une marque de qualité, cela prouve votre constance et ça fait plaisir d'avoir affaire à un esprit un peu conséquent dans un monde chaotique et désamarré comme Le Radeau de la Méduse !
Décidément cher Marginal, en dépit de notre estime mutuelle (que dis-je estime ? admiration !), nous ne sommes pas vraiment d’accord. Tout d’abord, je prends bonne note de votre impérieuse invitation à répandre mes gamètes dans les emplacements idoines, mais, même si je devais avoir des groupies déchaînées, ce ne serait rien en comparaison de ce que génère votre charisme, indépendamment même (et c’est tout dire) de votre sulfureuse aura littéraire. Ma foi, on pourrait en user avec vous comme avec les gladiateurs romains, dont on vendait la sueur à prix d’or comme aphrodisiaque ! Mais je vais changer de sujet car, avec votre vigueur actuelle, le printemps, etc., il pourrait être dangereux de trop vous chauffer là-dessus…
RépondreSupprimerJe suis, je dois le dire, en complet désaccord avec vous lorsque vous affirmez que « la politique n’a pas grand-chose à voir avec ce merdier ». Désolé, mais là le choc est frontal. Je suis convaincu qu’une infinie connerie a présidé aux deux dernières élections présidentielles, que si un des candidats éliminés avait été élu tout aurait été différent, et que tout sera différent lorsqu’il accédera aux responsabilités. Tandis que les autres nous berçaient d’illusions, il avait tout prévu, tout annoncé, à commencer par la dette qui nous étrangle ! Mais je sais que vous ne raffolez pas de ces sujets et je ne m’appesantis pas.
Eh oui, vous avez bien noté le retour de certaines expressions sous ma plume d’un message à l’autre. Le sujet s’y prête, et dans ces matières un peu lourdes comme la politique il ne faut pas craindre d’être redondant. On raconte que Caton l’Ancien répétait à chaque séance du sénat, quel que fût le sujet, la phrase suivante : « Carthage doit être détruite ». Il a persévéré pendant des années, jusqu’à ce que les Romains prennent conscience du danger et finissent par raser la cité punique. Eh bien moi aussi j’ai mes « scies » comme on dit, et vous n’êtes pas à l’abri de les voir ressurgir de temps à autre. Mais je vous rassure, cher Marginal, cela ne concerne que mes « divagations politiques » comme vous dites, et je ne radote pas encore sur les autres sujets !
Vous faites bien de rappeler ici, par vos liens judicieux, que, parmi les nombreux thèmes explorés par le Marginal magnifique , les troubles de notre époque ne sont pas laissés de côtés. Le Marginal a bien saisi que, tout comme Rahan, nous vivions au sein des âges farouches . Disons que je suis un peu plus précis que vous, et que je crains que ce mois de mai 2013 ne soit particulièrement mouvementé. Aurai-je tort ou raison ? Ma foi, dans quarante jours nous le saurons !
Ôôôôô Puissant Laconique, les "emplacements idoines" se meurent d'attendre que vous les combliez de votre sève virile. Ne faites pas le ladre, cruel ! Ils n'en seront que plus beaux adornés, que dis-je adornés, sanctifiés de votre liqueur divine !!! Arrosez donc à tout va, cher Laconique, répandez vos "gamètes" illustres sur le faciès réjoui de jeunes filles ou bien sur leur croupe charnue, ces semailles de talents sont celles de Jupiter lui-même : c'est le printemps, enjoy...
SupprimerPour ma part, cher Laconique, vous avez raison de ne pas "trop me chauffer" : Le Membre Magnifique du Marginal Magnifique, qui possède sa vie propre, est en effet gonflé à bloc par les ardeurs printanières, prêt à exploser telle une puissante grenade érubescente. Gare à celle qui dégoupillera ! Ecartez-vous donc femelles, fuyez le Marginal, sa vigueur ne sied qu'aux déesses !
Le moi de mai, le retour des beaux jours, de la chaleur avec le connu : "enlève ce qu'il te plait", quel dommage que nous ne puissions en faire autant avec tout ce qui nous heurte ! Vous en faites une originale et subtile célébration avec cette pertinente réflexion sur la conjoncture actuelle. J'aime cette belle note d'optimisme qui termine si poétiquement votre texte et qui fait rimer renouveau de la nature avec espoir de jours meilleurs.
RépondreSupprimerBonne journée.
Merci à vous, on fait ce qu’on peut, mais dans ce cas-là c’est le cœur qui a parlé, je n’ai pas eu à me creuser les méninges ! Je crois vraiment que la situation est intenable en France et que cela va exploser à plus ou moins brève échéance. Comme il est dit dans « Starship troopers » : « Someone made a big mistake », et maintenant il va falloir en payer le prix…
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