Lu Pan, de Knut Hamsun. Livre assez extraordinaire, qui reflète la personnalité hors-norme de son auteur. J’ai rarement vu une telle liberté d'esprit, liberté qui touche parfois à la folie, comme dans La Faim, son roman le plus connu. Il m’est toujours un peu difficile de parler de cet écrivain, et je constate à quel point, malheureusement, il est plus aisé de dénigrer que de louer. C’est que les romans d’Hamsun (ceux que j’ai lus du moins) ne ressemblent à rien de connu. Les mécanismes psychologiques s’y montrent à nu, dans leur instantanéité, sans le moindre commentaire, sans le moindre filtre d'un rôle social à jouer. Mais loin de tomber dans le monologue profus et un peu indigeste à la Joyce ou à la Céline, Hamsun, qui appartient à la génération précédente, conserve la forme épurée, presque elliptique, du récit classique. On a donc à la fois le plaisir d'un style classique et la surprise d’une psychologie tout à fait atypique. Et ce qui est admirable, c’est que, contrairement à Dostoïevski qui fouillait les côtés louches de l’âme humaine, Hamsun, doté d’une grande et noble personnalité, se maintient toujours à cette hauteur pour observer le monde. Il voit parfaitement les ridicules des hommes, mais il ne s’attarde pas, son regard reste distant et détaché. Il n’est pas étonnant que Bukowski, après Gide et Henry Miller, le cite parmi ses romanciers préférés. Après l’avoir lu, on se sent plus libre, et on lui a de la gratitude d’éprouver un tel sentiment.
6 mars 2015
Knut Hamsun : Pan
Lu Pan, de Knut Hamsun. Livre assez extraordinaire, qui reflète la personnalité hors-norme de son auteur. J’ai rarement vu une telle liberté d'esprit, liberté qui touche parfois à la folie, comme dans La Faim, son roman le plus connu. Il m’est toujours un peu difficile de parler de cet écrivain, et je constate à quel point, malheureusement, il est plus aisé de dénigrer que de louer. C’est que les romans d’Hamsun (ceux que j’ai lus du moins) ne ressemblent à rien de connu. Les mécanismes psychologiques s’y montrent à nu, dans leur instantanéité, sans le moindre commentaire, sans le moindre filtre d'un rôle social à jouer. Mais loin de tomber dans le monologue profus et un peu indigeste à la Joyce ou à la Céline, Hamsun, qui appartient à la génération précédente, conserve la forme épurée, presque elliptique, du récit classique. On a donc à la fois le plaisir d'un style classique et la surprise d’une psychologie tout à fait atypique. Et ce qui est admirable, c’est que, contrairement à Dostoïevski qui fouillait les côtés louches de l’âme humaine, Hamsun, doté d’une grande et noble personnalité, se maintient toujours à cette hauteur pour observer le monde. Il voit parfaitement les ridicules des hommes, mais il ne s’attarde pas, son regard reste distant et détaché. Il n’est pas étonnant que Bukowski, après Gide et Henry Miller, le cite parmi ses romanciers préférés. Après l’avoir lu, on se sent plus libre, et on lui a de la gratitude d’éprouver un tel sentiment.
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Éh bien, cher Laconique, vous êtes prolifique en ce moment et je suis heureux de vous voir revenir, après vos divagations politiques, à ce qui compte vraiment, si tant est que quelque chose compte vraiment dans ce bas monde, c'est-à-dire la littérature.
RépondreSupprimerJe n'ai encore jamais lu Knut Hamsun, même si c'est un auteur qui m'intrigue et qui me tente. Si en plus vous le portez si haut en estime, je n'ai plus qu'à me demander ce que je fous et ce que j'attends pour me lancer ! Et m'est avis que vos innombrables lecteurs seront entièrement d'accord avec moi lorsque j'affirme que ce que vous avancez est tout à fait séduisant : 'liberté d'esprit", "forme épurée", "mécanismes psychologiques" qui "se montrent à nu", "noble personnalité de l'auteur". Non, non, n'en jetez plus, cher Laconique ! À moins que vous vouliez avoir mon priapisme sur la conscience ?
Pourtant, étonnamment, malgré les qualités que vous lui prêtez et le prix Nobel que je sais qu'il a reçu, Hamsun reste un auteur assez confidentiel comme en témoigne la maigre disponibilité de ses ouvrages en librairie : tout au plus trouve-t-on, et ça reste rare, "son roman le plus connu", La Faim.
Enfin, il y a toujours les commandes par le net qui nous permettent de nous procurer à peu près tout ce que l'on souhaite ! Si, grâce à ce médium, il est possible d'obtenir de la drogue, des armes et des putes, on doit bien pouvoir trouver un ou deux bouquins de Knut Hamsun, ou alors c'est que cette putain de société est définitivement foutue.
Bon, je finirai avec Bukowski que vous mentionnez pour mon plus grand plaisir dans votre article. Vous êtes dans l'actualité, cher Laconique, puisque votre pensée pour ce cher Buk correspond à l'imminente parution en français d'un nouveau livre de lui. Vous savez que je suis un grand fan de Bukowski et que je ne manquerai pas l'occasion de me le procurer dès sa sortie. Néanmoins, je trouve que parfois il a des drôles de goûts littéraires, ce Buk, et je ne m'y fierais pas toujours. Il déteste par exemple Shakespeare et adule Hemingway, en somme le contraire des penchants du Marginal Magnifique. Enfin, gageons toutefois que si Le goût des lettres ET bukowski conseillent Hamsun, on peut y aller les yeux fermés.
Tout d’abord, cher Marginal, je vous remercie pour vos liens. Vous avez toujours un coup d’avance, vous réussissez toujours à me faire marrer, et si un jour je ressens le besoin (ce qu’à Dieu ne plaise) de me procurer des « putes », grâce à vous je saurai où m’adresser !
RépondreSupprimerEh oui, j’essaie de poster un peu plus cette année. 30 articles en 2013, 16 en 2014, ce n’est pas une bonne pente, je vais essayer d’inverser la tendance en 2015. Les événements politiques me forceront, malheureusement, à aborder encore ce médiocre sujet, mais c’est vrai que la littérature, paradoxalement, est un des rares domaines où l’on a l’impression de toucher à quelque chose de sérieux, à l’essence des choses, loin de la farce qui se déroule tous les jours sous nos yeux. Je souhaiterais que votre propre rythme de publication suivît également une courbe ascendante (aussi ascendante que le membre de votre Priape ou de votre Belzébuth), car putain, un poème en six mois, c’est vraiment faire preuve de rudesse envers vos nombreux fans ! Je sais que les mâles dominants sont brutaux, mais là faut pas abuser !
Oui, Hamsun est un peu confidentiel en France, et c’est assez injuste. Mais depuis le temps que je m’intéresse à la littérature, j’ai appris que les hiérarchies officielles sont assez fantaisistes (on préfère Proust et Céline à Gide, les surréalistes à Cocteau, on s’excite sur le Coran au lieu de s’exciter sur Platon, et dans toute ma vie je n’ai jamais entendu le nom de Plutarque prononcé par une autre voix que la mienne…). Même à l’intérieur des œuvres, les hiérarchies sont relatives, puisque j’ai bien plus apprécié « Pan » que « La Faim ». En tout cas s’il y a un livre de Hamsun qui est fait pour vous, c’est bien « Pan », qui rejoint à maints égards votre radical Rêve familier. Je ne dis pas que c’est jubilatoire d’un bout à l’autre, ce n’est pas du Bukowski, et le bouquin date quand même de 1894. Mais il y a une authenticité mêlée à une étrangeté qui sont tout à fait rafraîchissantes (c’est un peu l’idée que je me fais des qualités de Michaux, que je sais que vous appréciez bien).
Vous avez raison de faire de la pub pour Bukowski. Ce que j’en ai lu m’a déjà donné la trique, rien qu’aux titres on sent la personnalité unique (« Contrecoup d’une lettre de refus plus longue qu’à l’ordinaire », « 20 chars de plus, et Kasseldown tombait », rien qu’avec ça, « you made my day » comme disent les Américains). Mais, à ma grande honte, je n’ai pas encore lu certains grands classiques de Buk, comme « Souvenirs d’un pas grand-chose » ou « Factotum », et il me semble plus logique de commencer par là.
Éh oui, cher Laconique, je suis sûr que vous pouvez trouver votre bonheur sur la toile !
SupprimerQuant à moi, j'avoue que je me fais discret en publications. Il faut que je me remette au boulot, j'y pense...
Lol ! Vous allez finir par faire classer mon blog « interdit aux moins de 18 ans » avec vos liens interlopes. Il est là, mon bonheur sur la toile !
SupprimerOh, ne vous plaignez pas, cher Laconique ! Grâce à moi votre audience va exploser : tous les pervers du net vont affluer vers Titre ou nom que vous voulez donner au lien .
SupprimerVous voulez dire vers Le Goût des lettres, cher Marginal Magnifique ! (Vous m’obligez à m’auto-citer…)
SupprimerExact, cher Laconique ! exact.
SupprimerLe Marginal Magnifique a bien raison: on peut tout trouver sur Internet, et les amateurs de Hamsun peuvent aller lire La Faim (préfacé par André Gide) en passant par ici.
RépondreSupprimerC'est un auteur que je n'ai pas lu, mais sa "confidentialité" ne saurait étonner. Un homme qui a soutenu le IIIème Reich contre sa patrie et a offert sa médaille du prix Nobel à Joseph Goebbels ne doit pas s'attendre à une postérité glorieuse...
Pfff… Savez-vous quel âge avait Hamsun en 1945 ? 86 ans. Quand vous et moi aurons atteint cet âge sans commettre la moindre erreur de parcours, je crois que nous pourrons nous permettre de donner des leçons. Du reste, il n’est pas du tout question de politique (c’est même tout le contraire) dans « La Faim » et dans « Pan ». Je trouve dommage que vous chaussiez des lunettes politiques là où il n’est question que de littérature. En tant que sympathisant de Stirner, il me semble que vous devriez faire preuve d’un peu plus de liberté d’esprit, d’autant que Hamsun se situe tout à fait dans cette mouvance individualiste-existentialiste qui vous est chère.
RépondreSupprimerIl est dans le viseur, M. Razorback ! C'est vrai qu'il a tendance à souvent "chausser des lunettes politiques", mais je crois que sur ce coup-là vous vous montrez un peu dur avec lui, cher Laconique. Il me semble en effet qu'il ne porte pas de jugement, mais apporte une explication au fait que Hamsun soit assez confidentiel. Et sans doute n'a-t-il pas tout à fait tort, il en coûte de frayer un tant soit peu avec les nazis, ça vaut l'opprobre générale.
SupprimerJe vous avais bien dit que j’étais un affreux rabat-joie…
RépondreSupprimer« Je trouve dommage que vous chaussiez des lunettes politiques là où il n’est question que de littérature. »
Parler de quelqu’un, c’est le faire exister. Je suis sûr qu’une lecture serrée de l’œuvre d’Hamsun permettrait de dégager les préoccupations, thématiques, jugements, etc, qui, sans être au premier abord politique, rendent pourtant compréhensible ses choix futurs. On ne peut pas faire comme si de rien était et tout mettre sur le compte du grand âge.
Et il doit bien s’y trouver quelque chose, quelque chose de sombre, sans quoi on ne s’expliquerait pas pourquoi Goebbels, d’ordinaire si prompt à critiquer la « dégénérescence de la culture », exprime dans son journal intime
, un vif sentiment d’approbation à la lecture de Hamsun.
Je le répète, je n’ai pas lu Hamsun. C’est peut-être un très grand écrivain. Je ne voudrais pas décourager quiconque de le lire. Mais la littérature n’est certainement pas une sorte de sphère éthérée et coupée du monde social, dans laquelle les écrivains pourraient faire n’importe quoi sans endosser une responsabilité morale. C’est ce que je voulais dire et que j’ai dit.
Je vous trouve bien hardi et bien sûr de vous pour vous permettre de juger, du haut de votre grand âge et de votre haute sagesse, la « responsabilité morale » d’un grand auteur dont vous avouez vous-même que vous n’avez pas lu une ligne. Excusez-moi, mais je vois là un travers caractéristique de notre époque, qui juge de tout ce qui la dépasse en employant des catégories toutes faites. Je viens poster un article sur « Pan », vous faites un tour sur Wikipédia et hop, vous vous procurez un jugement bien commode et bien facile en classant Hamsun dans la catégorie « nazi ». C’est digne de BFM TV ou d’une dépêche de l’UMP, et bien dans l’esprit actuel. Vous passez complètement à côté de l’essence de ce qu’il y a dans « Pan », qui est une liberté de la personnalité dont vous n’avez peut-être même pas idée, et vous condamnez un auteur en vous rabattant sur du factuel, qui vous a pris quinze secondes à lire sur Wikipedia. Et après vous vous en allez la conscience bien tranquille, bien content de votre supériorité sur un prix Nobel de littérature qui n’était qu’un affreux nazi… Encore une fois, vous n’êtes pas le seul, toute l’époque fonctionne ainsi, on ramène ce qu’on ne comprend pas (ou qu’on ne prend pas la peine de comprendre) à des clichés qui nous rassurent sur notre supériorité par rapport à ceux qui nous ont précédés : Hamsun est un nazi, Kant (qui devait être fou pour mener la vie sédentaire qu’il a vécue) est un psychorigide, etc.
RépondreSupprimerQuant à Goebbels, s’il déclare que Mozart est un grand compositeur, ou que le soleil brille, je ne vais pas arrêter d’écouter du Mozart ou de sortir en plein jour pour autant. Dire qu’un tel jugement dénote « quelque chose de sombre » chez Hamsun, excusez-moi mais c’est complètement débile.
Enfin, oui, ressortir l’accusation de nazi me paraît particulièrement inapproprié à propos des romans (de ceux que j’ai lus je le répète) d’Hamsun, bien plus que pour Céline par exemple. Qu’est-ce que c’est que l’histoire de « Pan » ? C’est l’histoire d’un chasseur qui vit dans les bois et qui est obsédé par une femme. Si vous trouvez quelque chose de nazi là-dedans, c’est bien que vous ramenez arbitrairement l’œuvre esthétique à ce que vous savez de factuel sur la vie de l’auteur, et c’est donc parfaitement malhonnête.
Je vois que le malentendu persiste. Je vais donc préciser ma pensée.
SupprimerPremièrement, mon passage sur la responsabilité morale de l’écrivain est un énoncé de portée générale. Je ne parlais pas d’Hamsun en particulier.
Ensuite, je n’ai pas classé Hamsun dans la catégorie « nazi ». Je vous mets au défi de citer le passage où j’aurais affirmé une telle chose. Si cela avait été mon opinion, je vous aurais probablement interpellé initialement avec un propos tel que « pourquoi lisez-vous un écrivain nazi ». Avouez que c’eût été si maladroit que je m’en serais vraisemblablement abstenu.
Il ne fallait pas déduire du fait (historique) qu’Hamsun ait pris parti pour le IIIème Reich que je pense qu’il était nazi. L’Italie fasciste a été un soutien de l’Allemagne hitlérienne, ça ne fait pas des fascistes italiens des nazis (et ce malgré de nombreux points communs).
Même chose pour Céline. Il ne suffit pas d’être raciste et antisémite pour être nazi. Il faut aussi être capable d’une action politique visant à nationaliser les masses afin de rejeter la démocratie par la violence. Choses qui n’ont jamais intéressées Céline, au même titre que le culte du chef.
Je n’étais donc pas en train de juger Hamsun, seulement de dire que la lecture de son œuvre a quelques chances d’éclairer ses choix et de permettre de comprendre pourquoi un Goebbels, qui savait parfaitement exprimer son dégoût vis-à-vis des écrivains s’éloignant de sa vision du monde (Thomas Mann tout particulièrement), a pu en dire du bien.
Mais peut-être que je me trompe et que son œuvre est totalement disjointe de sa personnalité. Que ça soit ou non le cas, je n’incite personne à ne pas la lire. Je ne vois pas comment il me serait permis d’émettre un jugement, esthétique ou moral, sur ce que je ne connais pas. Je suis navré de vous avoir donné l’impression contraire. Comme l’a noté le Marginal Magnifique, mon intervention initiale se voulait une hypothèse d’explication de la « confidentialité » d’Hamsun. Ni plus ni moins.
Certes, je me suis laissé un peu emporter, et vos propos étaient plus nuancés que ma réaction. Mais (pour clore la controverse) je les ai trouvés très agaçants. Ça faisait plusieurs mois que je n’avais pas lu un roman vraiment réjouissant, je sortais d’une lecture assez décevante (« Les Carnets du sous-sol » de Dostoïevski pour tout vous dire), et là, avec « Pan », je retrouvais pour la première fois depuis longtemps un roman vraiment spécial, vraiment « noble » au sens propre du terme. Alors lui voir régler son compte à coup de « IIIème Reich », j’ai trouvé ça un peu court et péremptoire. Mais comme vous le dites, ce n’est pas à l’œuvre que vous en aviez, c’est une explication de la relative confidentialité de Hamsun que vous formuliez (confidentialité toute relative, c’est quand même un grand nom de la littérature européenne, il est cité par les plus grands, je ne vais pas y revenir). J’ai un peu surréagi, au temps pour moi ! D’ailleurs, le corpus conséquent de votre forum (grâce auquel je suis un peu familiarisé avec Evola et bien d’autres), et la galerie variée de penseurs que vous mettez à l’honneur sur Les Cahiers de l’Hydre, montrent bien que vous savez faire la part des choses. Enfin bon, tout cela illustre la pertinence de la parole de l’Écriture : « Ne jugez pas, afin que vous ne soyez point jugés. »
RépondreSupprimerUn illustre inconnu que vous me faites découvrir. Mes modestes connaissances ne sont pas à la hauteur de votre culture littéraire. Mais, grâce à votre blog et aux prestigieux Le Marginal Magnifique et Johnathan Razorback, je m'améliore. Très intéressants les commentaires, sutout lorsqu'is expriment des divergences d'opinion avec classe et élégance. Bonne soirée.
RépondreSupprimerJe me permets de vous reprendre : « illustre », oui, « inconnu », pas tout à fait, il est quand même prix Nobel de littérature, on trouve ses livres dans toutes les bonnes librairies. Je dirais plutôt « méconnu », mais combien de bonnes choses notre époque ne méconnaît-elle pas ? La culture littéraire ne fait pas tout, j’ai croisé des personnes très cultivées, mais dotées d’une vision de la vie très limitée… Oui, les échanges ont été animés cette fois-ci ! Vous nous faites trop d’honneur en parlant de « classe et d’élégance ». En matière « d’élégance », je ne suis pas sûr que le prestigieux Marginal Magnifique puisse toujours servir de référence ! Mais c’est vrai que c’est plaisant de trouver des interlocuteurs qui ont du répondant à notre époque de médiocrité généralisée. En tout cas, je vous invite à jeter un œil sur « Pan » si vous avez l’occasion, c’est singulier tout en restant très classique. Bonne soirée à vous.
RépondreSupprimerSuite à votre texte, c'est sûr que vous avez su attiser ma curiosité et que je vais m'intéresser à "Pan" et son auteur. Quant au prestigieux Marginal, je pense que c'est sa personnalité si originale, et ses réponses aux commentaires, toujours intelligentes, sincères et super ciblées bien que parfois brutales qui font cette élégance mordante et subtile qui lui est propre . Je vous apprécie bien tous les trois car vous brillez par votre culture et c'est un plaisir de vous lire. Bonne soirée.
RépondreSupprimerLe Marginal ne brille pas toujours par sa modestie, alors n’en rajoutez pas trop ! En tout cas merci à vous de ramener un peu de sérénité et d’ordre en ces lieux !
RépondreSupprimerMais... mais... laissez donc faire, cher Laconique !
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